Un article du VIF-L’EXPRESS du 28 août 2015 signé par S.G. et intitulé « L’école à la carte ? » nous donne l’occasion de nous exprimer à ce sujet.

Beaucoup d’entre nous ont souffert du cloisonnement entre les disciplines enseignées en humanités et dans l’enseignement supérieur. L’enseignement à la carte aurait de quoi séduire à première vue car il offre plus de liberté de choix. Cependant, nous estimons que ce choix ne doit, en tout cas pas avant un certain âge laisser à la libre appréciation des élèves.

C’est aux pédagogues de proposer des formules d’enseignement non cloisonnées et non aux élèves qui pourraient être tentés de choisir les matières les plus faciles. La transversalité des points de vue et leur croisement sont depuis longtemps à l’ordre du jour dans certains pays européens, notamment en Suisse et on a pu constater que cette formule est efficace.

Notre philosophie en cette matière a toujours été de répartir les matières du fondamental et du secondaire autour de l’architecture de base suivante :

  1. Education aux valeurs : spiritualité – morale – éthique – citoyenneté , etc.
  2. Créativité artistique et esthétique
  3. Formation à l’analyse critique, à l’inventivité et à la rationalité scientifique
  4. Développement affectif et social et relations interpersonnelles respectueuses
  5. Education physico-motrice. Education des sens du proche et développement du sens des réalités et de l’efficacité organisationnelle pratique

Chaque thématique devrait être envisagée de manière à faire se croiser ces 5 axes. Le but étant d’avoir une tête, un cœur et un corps fonctionnant le plus possible en synergie harmonieuse pour le bien-être de l’individu et de la société.